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Bien dans ma Scop et ma Scic

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Paroles de personnes salariées

« Boulangers en Scop, nous nous sommes fixé de ne pas travailler la nuit ni les week-ends »

« J’ai abandonné mon master pour un apprentissage en pâtisserie, en milieu conventionnel. Je ne me retrouvais pas dans ce monde très masculin et un peu machiste. Je suis allé vers la boulangerie, là aussi avec des méthodes et des horaires classiques. Mais au fur et à mesure de rencontres, j’ai découvert qu’il existait une autre façon de faire ce métier : plus artisanale, avec des levains et du pétrissage à la main, sans s’imposer des horaires de travail aberrants. Aujourd’hui, nous sommes une Scop de 5 et bientôt 6 personnes. Nous nous sommes fixé de ne pas travailler la nuit ni les week-ends, sauf exception, d’autoriser le temps partiel et le temps plein sur 4 jours. Nous sommes contents d’arriver à une rémunération correcte en gardant du temps personnel. »
Quentin Clerc | Boulanger, Merci pâton

« La Scop, c’est une source de motivation supplémentaire : le fait d’être tous responsables de ce qui se passe »

« J’ai fait ici tous mes stages de Bac pro commerce, puis un BTS en alternance, et à la fin j’ai été embauché en CDI. J’ai appris à connaître le modèle Scop. Je n’avais jamais entendu ce mot-là ! Au moment de l’embauche, on m’a bien expliqué les statuts. La Scop, c’est une source de motivation supplémentaire : le fait d’être tous responsables de ce qui se passe. C’est ma première expérience professionnelle. À un moment, j’aurais peut-être envie de voir ailleurs, mais je sais aussi que je peux évoluer dans l’entreprise. »
Steven Mangel | Conseiller de vente, Germat Cussenot

« La Scop a la volonté de faire évoluer les personnes »

« Après avoir été formatrice pour adultes, je suis entrée dans la Scop comme secrétaire intérimaire il y a 20 ans. J’ai appris le métier des travaux publics sur le terrain. Petit à petit, en remplissant bon nombre de tâches administratives, j’ai acquis de la légitimité. Après dix ans dans la Scop, les associés m’ont proposé d’accéder à la présidence. Je me suis formée au management par moi-même en regardant des tutoriels ou par des discussions avec l’expert-comptable, et aussi grâce à la formation « gérant de Scop ». Puis j’ai été élue PDG. J’ai vraiment été poussée par le collectif. La Scop a la volonté de faire évoluer les personnes par la mobilité interne. Ici, tous les chefs d’équipe ont démarré comme ouvriers. »
Laure Simon | PDG, STEPP

Lou Grimod - Scopic (44)
Sébastien Lambré - AEL (87)
Ahmed Belhaki - utb (93)
Kylian Charpenay - Brasserie du Loup Blanc (26)
Coraline Gervais - Ceicom (31)

Paroles de recruteurs 

« Quand nous recrutons, l’adéquation avec notre projet est plus importante que l’expérience professionnelle » 

« Nous sommes un magasin de produits bio organisé en Scop. Notre activité quotidienne est celle de tous les magasins. Ce qui nous différencie, c’est pourquoi on le fait : pour développer l’alimentation durable et les circuits courts sur notre territoire. Comme toutes les entreprises, nous avons parfois du mal à trouver les bons candidats. Nous cherchons prioritairement des personnes en adéquation avec notre projet. Certaines sont arrivées ici sans rien connaître du commerce, de la coopération, et même du bio. Mais on a perçu leur capacité à évoluer très vite vers ce milieu, dans les questions qu’elles nous ont posées, dans leurs centres d’intérêt extra-professionnels. Nous avons très peu de turn-over. Même si l’origine de leur engagement est juste la recherche d’un job, au final cela s’inscrit souvent dans la durée. »
Jérôme Berthault | Gérant, En Vie Bio

« Un recrutement doit être une expérience intéressante et authentique pour tout le monde »

« Nous recrutons des dizaines de personnes chaque année. Nous souhaitons que ce soit pour tout le monde une expérience intéressante et authentique. Le pôle Ressources humaines réalise un premier entretien d’une heure en posant les mêmes questions à chaque personne, pour garantir un processus le plus équitable possible. Nous expliquons la dimension coopérative de notre entreprise. Puis, un deuxième entretien est mené par les futurs responsables et collègues de la personne embauchée. Nous répondons à chaque candidature, même si c’est chronophage, et nos refus sont personnalisés. Quand on demande aux nouvelles recrues ce qui leur a plu dans ces premiers échanges, c’est le côté humain qui ressort. »
Patricia Zazzaron | Directrice des ressources humaines et RSE, Scoping

« Nous prenons le temps de bien accueillir les nouvelles personnes »

« Lors d’une embauche dans notre coopérative, nous prenons un vrai temps d’accueil et d’acculturation. Une nouvelle recrue est amenée à être associée de la Scop, ce qui nécessite une connaissance complète de l’ensemble. Pendant un mois, la personne travaille très peu sur ses missions mais accompagne les missions des autres. Ça peut être frustrant : le ou la salariée a envie de se mettre au boulot, et comme employeur nous avons aussi des attentes fortes car l’embauche répond à un besoin. Mais prendre ce temps est un gain d’efficacité par la suite. Si elle est bien accueillie au sein de l’équipe, de la structure, du projet, la personne aura envie de s’impliquer. »
Amélie Esmenjaud | Gérante, Les Epigées

Regards croisés